jeudi 21 août 2014

La Cité Sans Nom d'Yslaire d'Argolh

La Cité Sans Nom est un un petit univers générique ( une ville ) créé par Islayre d'Argolh et publié chez Lulu.


La fiche grog résume très bien l'ouvrage :

Cet ouvrage décrit une cité très particulière, existant en un lieu non précisé. Ceux qui y pénètrent en demeurent prisonniers à jamais. En particulier, c'est un port que n'atteignent que des navires égarés dans les brumes qui ne pourront repartir. Elle est entouré d'un désert parcouru par un étrange train qui ramène des voyageurs perdus à jamais. Plongée dans une nuit perpétuelle et privée d'arrière-pays agricole, elle dépend de la magie même pour son alimentation. Mais les elfes aident à produire de la nourriture, tandis que les nains consolident les constructions. Des archimages se disputent le contrôle des lieux, pendant qu'un seigneur homme-lion réside dans le manoir sélénite, sur la lune qui surplombe en permanence la Cité.




 Je l'ai lu de bout en bout, d'une traite. C'est bien écrit, bien conçu, clair et pratique :

- Un excellent système de renvois, en marge.

- Des illustrations évocatrices de John Grümph.

- description générale de la ville

- description des quartiers et des lieux avec ses personnages importants

- les secrets, l'arrière du décor

- des idées de scénarios par quartiers

- des pistes pour créer des campagnes

- et pour finir deux scénarios qui posent bien l'ambiance.

Je ne parle pas de la richesse assez fascinante du contenu, surtout quand on sait que tout cela tient en 64 pages !

C'est vraiment un modèle de "richesse condensée". Couplé à un "Dragon de Poche", on un ratio richesse / économie de pages absolument fantastique !


Mais ... oui, il y a mais !

Mais voilà, je dois vous l'avouer : je n'aime pas le XIXe siècle ( et je ne sais pas pourquoi ), je n'accroche pas au Steampunk ( et je ne sais pas pourquoi ), je n'ai pas aimé la Cité des Enfants Perdus ( et je ne sais pas pourquoi ),  je n'aime pas le style victorien,  je n'aime pas la cour de Louis XIV ( là je sais pourquoi ! ), et les histoires de guerres cosmiques entre des poignées de dieux obsédés par la puissance me laisse totalement de marbre.

Et de tout ça il y en a dans la Cité Sans Nom.

C'est donc un sentiment étrange qui m'habite : celui d'avoir lu un ouvrage que je trouve admirable, passionnant, riche, intelligemment conçu, mais dont l'esthétique me rebute.

Et pourtant ... et oui, il y a un pourtant !

Et pourtant il y a :

- Les tableaux vivants de Mina d'Arbanville

- Les miroirs de Justine sans visage

- L'Empereur de la Cité sans Nom

- Et la carte des sous-terrains.

Rien que pour ça, je l'aime la Cité Sans Nom !

P.S. : je ne sais pas pourquoi le XIXe, le steampunk ( et Louis XIV ) me posent tant de problèmes. Lorsque j'ai visionné la Cité des Enfants Perdus, je voulais vraiment aimer le film, il m'attirait vraiment beaucoup. Mais non, quelque chose me repoussait, et je ne sais pas exactement quoi. J'ai un amour immodéré pour l'esthétique cyberpunk, et j'aime la fantasy, mais le steampunk me bloque, vous y comprenez quelque chose ?

P.S.2 : Attention, la Cité Sans Nom n'est pas un ouvrage de Steampunk, c'est plus que cela. C'est aussi de la fantasy Donjon & Dragon, du Cthulhu, du Baroque ...

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